Ce réseau n’a pas encore de nom.
Il a été initié par l’ancien club de Saint-Sylvain, avant la réunification avec RGP49.
C’est un réseau analogique. Toute l’infrastructure est en place. Reste maintenant à contrôler son alimentation, finaliser la géographie des voies et la circulation, et, surtout lui trouver un nom avant de passer à la décoration.
Des photos de sa construction
Mai 2022 - Avancement des travaux
Avril 2022 - Travail sur les aiguillages du réseau
-Remplacement des commandes d’aiguillages par décharge capacitive-
Article proposé par Serge
Lors de mon arrivée au club en 2020, Gilles m’a suggéré un travail sur le réseau analogique.
Etait-ce une sorte de bizutage, je ne le sais pas mais en tous cas c’était une bonne idée.
La mission consistait à remplacer les commandes d’aiguillages par décharge capacitive par des commandes à largeur d’impulsion fixe pilotées par Arduino.
Le cahier des charges imposait de pouvoir modifier la largeur des impulsions pour chaque aiguillage à partir du port USB de l’Arduino sans modifier le programme chargé une fois pour toutes. J’ai découvert ainsi l’utilisation de l’EEPROM interne de l’Arduino. Le programme effectué permet aussi de définir un nombre maximum d’aiguillages commandés à la fois pour éviter de surcharger l’alimentation.
J’ai réfléchi à tout cela pendant le premier confinement et le prototype a vu le jour en été.
On distingue :
- A gauche les 4 borniers d’entrée
- Au centre en bas l’Arduino nano
- Au centre en haut le bornier d’alimentation et les poussoirs reset et programme
- A droite les borniers de sortie
Pour permettre un câblage et une maintenance facile, les borniers sont du type « à ressort ».
Pour faire la mise au point des modules de puissance (détermination des valeurs de composants, des tensions de commande et des durées d’impulsion), j’ai monté un banc d’essais grâce aux composants fournis par le club.
Les 4 voyants (2 rouges et 2 jaunes) près du moteur d’aiguille sont reliés au contacteur du moteur et permettront de voir si tout se passe bien.
En bas de gauche à droite, l’inverseur PN permet de passer en mode programme et de modifier les paramètres de l’Arduino. Les poussoirs rouges et verts commandent les entrées de l’Arduino, le module de puissance à 2 darlington commande les moteurs et l’Arduino génère les impulsions qui attaquent le module de puissance.
Les mesures ont permis de voir que le fonctionnement était correct (aiguille commutée franchement) à partir de 15V d’alimentation. La durée d’impulsion n’a pas trop d’importance si elle est supérieure à 30ms. On se fixe une durée de 100ms.
Le module définitif a ensuite été réalisé. Il permet de commander 4 aiguillages et est alimenté par le + 20V du commun aiguillages.
Le module Commande 8 bobines et son boitier imprimé en 3D
A ce stade, le plus dur restait à faire, à savoir comprendre le fonctionnement des itinéraires et le câblage du réseau. Gilles et Stéphane sont intervenus et leurs explications étaient claires puisque j’ai compris.
J’ai remarqué que lorsque plusieurs itinéraires « attaquaient » le même aiguillage, chaque itinéraire était relié au bloc à décharge capacitive par une diode souvent câblée « en volant ».
J’ai proposé de mettre cela sur un module propre et chaque module de commande c’est vu précédé d’un module « matrice à diodes » recevant les fils venant des poussoirs itinéraires.
A gauche le circuit itinéraires
- sur les borniers bleus : les commandes d’itinéraires.
- Au centre la matrice à diodes enfichable.
A droite le module de commande 8 bobines avec les sorties vers les moteurs d’aiguillages.
Les LEDs sur les entrées itinéraires, les entrées aiguillages et les sorties aiguillages facilitent le dépannage et le câblage d’origine.
Les itinéraires 5 et 7, 8, 9, 13, 14 et 15 commandent les aiguillages A9, A14, A15 et A16.
Sur la photo il manque les fils entre le module itinéraires et les commandes des aiguillages A15 et A16
Un module itinéraires et un module de commande 8 aiguilles montés sur le réseau.
Les fils d’entrée et sorties sont repérés par des bagues numérotées.
Pour retrouver les fils, les regrouper, remplacer les modules et les câbler, nous n’étions pas trop de trois, surtout qu’au début je craignais de casser quelque-chose.
Nous avons monté 4 modules itinéraires et 4 modules de commande 8 bobines. Ceci permet de faire fonctionner 16 aiguillages sur les 17 du réseau. L’aiguillage A6b sera traité ultérieurement.
Le 18 février 2022 au soir, tous les itinéraires et les aiguillages sauf le A6b étaient câblés. Lors du test du dernier boitier, il s’est avéré que les itinéraires 10, 11 et 12 ne fonctionnaient pas. Nous avons découvert par la suite que la partie étroite du connecteur mâle entre les modules B et C était câblée à l’envers. Après réparation, les itinéraires fonctionnent parfaitement. Gilles a réajusté quelques contacteurs d’aiguilles et la plupart des LED des tableaux de commandes fonctionnent.
Lors du test complet on a remarqué malgré tout que si les moteurs d’aiguillages fonctionnent tous, il y en a 4 qui ne manœuvrent pas correctement leur aiguillage. Il s’agit de tous les moteurs qui ne se trouvent pas directement sous l’aiguillage car il n’y avait pas de place en hauteur du fait du passage d’une voie à l’étage au dessous. Ces moteurs sont déportés et ce sera le sujet du prochain article.
Février 2022 - Les travaux du réseau "Qui-na-pas-de-nom" ont repris.
Images de Franck
Gilles et Serge travaillent depuis plusieurs mois, et avec persévérance, sur la remise en état du câblage du réseau analogique. Ils installent notamment des commandes des moteurs d’aiguille par Arduino à la place de module à décharge capacitive. Vous pouvez prendre contact avec eux pour plus de détails.
Deux modules sont opérationnels, le 3ème est sur le point de se terminé.
La prochaine fois les trains ferons leurs premiers tours.
Mars 2020
