Sachant que le principal projet de notre association, RMA49, est la construction d’un nouveau réseau ferroviaire à l’échelle Ho, sur le thème d’une gare de bifurcation, notre choix de s’est porté sur la gare de FIGEAC.
Ma compagne originaire du magnifique département du LOT, lieu sauvage et boisé ou règne quiétude et isolement, fortement déconseillé pour les personnes sujettes au mal des transports, car les distances ne se comptent pas en kilomètres mais en temps…
Ainsi nous y avons passé nos vacances d’été merveilleux moment.
Donc lors de nos nombreuses excursions, nous avons fait étape, à FIGEAC, charmante cité médiévale, nous y avons cheminé grâce à un document remis par l’office du tourisme, dans les ruelles, sur les pas de Monsieur CHAMPOLLION, l’homme qui le premier réussit à décrypter les hiéroglyphes égyptiens inscrits sur la pierre de ROSET.
Se rendre à FIGEAC, et ne pas passer par la gare, eut été friser la correctionnelle ; « Aie, non, pas sur la tête »
Donc nous y sommes allés ma douce et moi, courageusement car la rue est en pente, spectacle de désolation, c’est une ruine ou presque, petit rappel le bâtiment a brûlé, le 22 novembre 2018, la façade est soutenue par de solides étais de bois, pas l’ombre de travaux de reconstruction, les bureaux provisoires sont dans des Algécos.
En revanche la halle à marchandises est toujours présente, joli bâtiment. Deux voies parallèles et en courbe la desservent, tout comme la gare d’ailleurs, aucun trafic ferroviaire lors de notre visite. Notre ami REGIS va être heureux, un pont routier est situé à la sortie du faisceau de voie, exactement comme nous l’avons prévu.
Lors de nos ballades, je me suis intéressé, aux ouvrages d’art, notamment les viaducs, notre route en a croisé 2, celui de SAINT DENIS CATUS, et celui de CALAMANE, le premier relativement petit, enjambe une route et un cours d’eau, le Vert, je n’ai pu faire de photos, la configuration des lieux m’en empêchait. Le second est immensément long environ 27 arches soit 20 de plus que le premier, en plaine, là aussi l’ouvrage enjambe un cours d’eau, et une route, et masque un très beau château.
Pour ces 2 vertigineux chefs d’œuvres, la construction est identique, matériaux principal la brique, pour les piles, les arches et les tabliers, les briques sont ourlées de pierres de taille, de calcaire ocre clair.
Désolé FRANCIS, adieu le carton bois pour la reproduction miniature, heureusement pour nous il existe REDUTEX, pour les briques, car les graver au 1/87 quelle galère….
Toujours pour le module du viaduc, je me suis intéressé aux falaises, elles sont assez hautes, environ 30 mètres, en calcaire, avec des coulures d’oxyde de cuivre et d’oxyde de manganèse, donnant des teintes rouillées, et grises au calcaire ocre clair. La végétation quant à elle, est luxuriante, des arbres à profusion, des taillis, des arbustes, bref nous avons de quoi occuper nos longues soirées d’hiver.
Pour terminer notre séjour LOTOIS en beauté, nous sommes allés à MARTEL, petite cité médiévale, mais là ce n’était pas le but principal de notre visite, cette ville possède toutes les installations d’une gare de campagne, gérée de main de maître, par une association formidable. Le chemin de fer du haut QUERCY, « le Truffadou »
Découverte de la vallée de la DORDOGNE, par l’ancienne voie ferrée, AURILLAC – BORDEAUX construite a flanc de falaise à 80 mètres de hauteur.
Une machine à vapeur assure le service, une 040, pour nous transporter telle une machine à remonter le temps, jusqu’à SAINT DENIS MARTEL.
Magnifiques photos, Stéphane, ça donne envie d’aller y faire un tour ! Vivement qu’on puisse avancer sur le réseau et reproduire cette drôle de composition X2200 + wagon couvert 😀