Passionné des trains depuis le plus jeune âge et ayant récemment découvert le nouveau site web du RMA49, je suis entré en contact avec l’association pour en savoir plus et on m’a tout de suite proposé de venir visiter le club, chose que je n’ai bien évidemment pas hésité à faire ! Après un accueil chaleureux de la part de la bonne vingtaine de personnes présentes, Éric le président s’est chargé de me présenter les autres membres puis les locaux, où j’ai pu découvrir qu’il y avait pas moins de quatre réseaux H0 et N de diverses tailles et à différents stades de leur construction, ainsi qu’un tout nouveau réseau en H0 pour lequel la (très belle) menuiserie était en cours de montage.
J’ai été rapidement frappé par la diversité dans les parcours, les compétences et connaissances et même dans les âges des membres. Il y a de tout et je pense qu’on peut parler là de véritables ressources humaines ! De plus, l’atmosphère est très bon enfant et le dialogue avec les membres facile.
Tout en parlant petits trains avec les membres, j’ai eu l’occasion de « jouer » avec le réseau vapeur construit par ceux de l’ancien club de Pellouailles, le RGP49, avant la fusion des deux clubs. Sur ce même réseau, qui au passage est magnifique et bourré de petits détails à découvrir, j’ai pu manipuler pour la toute première fois une locomotive digitalisée (une Sybic sur un réseau vapeur, j’espère que les membres me pardonneront cet outrage), suivie d’une seconde (une 231P cette fois). Un pur plaisir !
J’ai ensuite poussé le niveau de fiction un peu plus loin en posant, sur ce réseau pourtant bien français, une locomotive express britannique de la marque Hornby que j’avais apportée, la célèbre Class A4 4468 « Mallard », détentrice du record mondial de vitesse pour une locomotive à vapeur avec ses 203km/h atteints en 1936. L’objectif étant de vérifier que mon matériel britannique pouvait circuler sans encombre sur le réseau du club. En effet, compte tenu du plus petit gabarit des trains (réels) d’outre-Manche, les britanniques ont adopté en 1921 l’échelle « OO » à 1:76, contre 1:87 pour le H0, ce qui donne au final des modèles légèrement plus grands que ceux que l’on connaît en France. Heureusement, l’écartement des roues reste le même !
Voici donc quelques photos prises à cette occasion, montrant les deux belles 231 (en haut de l’article) qui se sont aventurées sur le réseau ce soir-là. La A4 étant analogique, l’alimentation était coupée afin d’éviter les flammes !
A très vite pour un nouveau reportage sur ce club dont je compte devenir membre.
Alan
Merci Alan pour ce bel article !
Tu es un fin connaisseur.