ou la seconde vie des wagons JOUEF à bogies Diamond
Par Christian
(Article publié, à une autre époque, dans le journal de l'AMFI)
Au sein de la gamme des modèles JOUEF « canal historique », les wagons à bogies Diamond, diffusés en très grand nombre et en de multiples versions, occupent une place particulière dans la mémoire des modélistes. Apparus à la fin des années 50 et figurant au catalogue de la marque jusqu’à sa disparition, ces wagons ont souvent constitué le fond de collection des jeunes amateurs de l’échelle HO, notamment durant les années 60.
Aujourd’hui dépassés tant en termes de qualité de roulement que de gravure et de détails, ces wagons se trouvent facilement et en grand nombre sur le marché de l’occasion (de 5 à 15 € selon modèle et état). Cependant, bien qu’ils ne supportent guère la comparaison avec les modèles plus récents, artisanaux (ex: HUET TRAINS) ou industriels (ex : FLEISCHMANN; MAKETTE), doit-en déduire qu’ils n’ont guère d’autre intérêt qu’historique? Une approche modéliste, confortée par l’expérience de nombreux amateurs, nous conduit à affirmer que la plupart des wagons JOUEF « Diamond » offre, à divers degrés, un réel potentiel modéliste et permet d’obtenir, à coût généralement faible, des modèles sympathiques dignes de figurer sur le réseau d’un amateur.
La gamme JOUEF des "wagons marchandises à bogies Diamond"
Ainsi dénommés dans les catalogues JOUEF des années 60, ils sont également souvent appelés « wagons TP ». En réalité, cette appellation est erronée pour plusieurs wagons. Rappelons ici que les « TP 17 » correspondent à des matériels de l’armée américaine venue en France venue en France à partir de 1917, qui furent rachetés en grand nombre par le ministère des Travaux Publics (TP) pour compenser les destructions dues à la guerre. De ce point de vue constituent des reproductions plus ou moins exactes de wagons TP 17 les modèles suivants: couvert à 4 portes, réfrigérant, plat à bords bas, plats à ranchers et tombereau. Les autres wagons s’inspirent de modèles d’origines variées : surbaissé (réseau NORD avec ascendance WAR DEPARTMENT britannique), citerne à 2 dômes (armée US 2° G.M), transport d’automobiles (SNCF 1952…à 2 essieux en réalité) et trémie (construction ARBEL années 50).
Il convient également de rappeler que les TP 17 ont fait l’objet de multiples transformations, tant par les anciens réseaux que par la SNCF. Ceci vaut tout spécialement pour les couverts, réfrigérants et tombereaux. Ainsi des tombereaux ont été reconstruits en TAen de nombreuses variantes de réfrigérants ou de transport de primeurs, etc… Il sera donc utile, voire indispensable, de s’appuyer sur des plans (ex : Loco Revue) ou sur des photos pour réaliser vos modèles (revues spécialisées, Internet).
Améliorations – transformations
Les modèles Diamond offrent une vaste palette de possibilités allant de la simple amélioration à la transformation profonde. La création de modèles originaux peut également être envisagée pour réaliser des modèles conformes à la réalité dès lors qu’une amélioration, même substantielle ne suffit pas. Afin de faciliter la lecture de la suite de l’article, nous distinguerons les améliorations légères, communes (ou presque) à tous les modèles, les améliorations moyennes – qui ne touchent pas à la structure du wagon- et les transformations « lourdes », qui consistent à réaliser un modèle conforme ou original.
Améliorations légères
Elles peuvent s’appliquer, en tout ou partie, à la quasi-totalité des modèles et visent d’abord à leur donner un aspect moins « jouet ». Trois opérations simples peuvent être envisagées :
-
- remplacement des bogies avec attelages de type crochets (les plus anciens) par des versions à boucle prélevés sur un autre wagon ou sur un wagon dont les bogies auront été remplacés par des bogies Diamond de meilleure qualité (AMF 87 ; KADEE ; FLEISCHMANN ou autre).
- substituer, sur les modèles les plus anciens, des essieux aux énormes roues en plastique par des essieux JOUEF à roues métalliques (Ø 9,6mm)
- ajourer les flancs de bogies (cf. photo ci-dessous) entre les divers longerons : commencer par percer un trou (foret de 2mm par exemple) puis ajourer avec un couteau de modéliste (genre X-ACTO) ; finir avec une lime fine triangulaire et peindre en gris foncé ou noir mat.
-
- remplacement des tampons d’origine, plutôt rachitiques, par des modèles plus présentables de type TP 17. De tels tampons sont disponibles chez de nombreux détaillants ou VPCistes
-
installation de traverses de tamponnement tirées de plaques photogravées acquises auprès d’artisans.
Une remise en peinture leur donnera un aspect plus réaliste en supprimant l’aspect brillant du plastique teinté dans la masse. Bien que des peintures HUMBROLL ou REVELL puissent convenir, on préférera des teintes « époque III » des gammes Railcolor (AMF 87) ou INTERFER, sous réserve de disposer d’un aérographe. Des marquages tirés de reliquats de kits ou, mieux, de la gamme CARPENA (références spéciales « wagons JOUEF années 60 »), AMF 87 (bien fournie ; voir son site Internet) ou HAXO, amélioreront grandement la présentation des modèles.
Par ailleurs, il est fortement conseillé de lester les modèles afin d’obtenir une meilleure tenues de voie. Le lest sera constitué soit de lest en plombs de pêche (en vente dans les grandes surfaces rayon loisirs) collés sous le châssis (colle à bois), soit de pièces métalliques diverses collées dans la caisse et dissimulées par un chargement. Chaque fois que possible, les lests seront fixés au plus près des axes de bogies.
Améliorations moyennes
Les améliorations précisées ci-dessus s’appliquent bien entendu aux transformations détaillées infra. On pourra également procéder à l’échange des bogies en montant des bogies conformes. Le modèle archbar de KADEE (livré monté avec roues) est bien adapté et procure un excellent roulement et une suspension fonctionnelle. De plus, il est bon marché (# 10 € la paire) et se trouve facilement. De même, une reproduction sommaire des principaux organes de freinage, bien visibles au centre du châssis, peut être effectuée en faisant appel aux pièces proposées par des artisans (AMF 87, HAXO…).
Concernant les roues, on notera que les TP 17 étaient uniquement équipés de roues à voile plein. Ce n’est qu’au fil du temps que les réseaux, puis la SNCF, ont installé des roues à rayons. En pratique, des bogies avec essieux panachés (un à roues pleines, un à rayons) étaient fréquemment observés.
Couvert 4 portes
Le principal défaut de ce wagon réside dans la gravure inversée des planches qui constituent les côtés. En effet, les intervalles entre frises (planches) devraient être en creux, or, ils sont en relief ! Impossible d’éliminer ce défaut. Cependant, on pourra en atténuer l’effet par un léger ponçage au papier de verre très fin et par la remise en peinture (brun unifié).
Les améliorations seront limitées :
-
- mise en conformité des portes coulissantes. Celles-ci sont montées coulissantes à l’intérieur du modèle et non à l’extérieur comme cela devrait. Deux solutions : soit récupérer 4 portes sur un vieux couvert et les coller en place puis compléter par un habillage en carte plastique (profilés EVERGREEN), soit décoller la caisse pour récupérer les portes puis, après collage de la caisse, application de la méthode précédente. Dans les deux cas, il est conseillé préalablement à la fixation des portes de coller un ou deux lests (gros écrous par ex) sur le plancher (colle 2 composants de préférence) afin d’améliorer la tenue de voie.
-
- pose de rambardes sur les portes (cf. photo supra).
- installation de marchepieds sous les portes : préférer l’utilisation de chutes kits en laiton mises en forme et soudées sur un fil laiton (0,6mm) ou maillechort.
- pose de porte signaux aux extrémités (cf. photo supra) : restes de kits, ou produits artisans (AMF 87 par ex), voire fil de laiton plié et aplati.
- installation d’un toiture imitant la toile goudronnée : papier abrasif noir grain fin fixé avec une colle de type néoprène (éventuellement colle à bois)
- pose d’un volant de frein type TP à droite de la porte de droite.
Une version messageries (ici PLM) peut être obtenue en réalisant une porte en extrémité (sur les deux faces) avec marche pieds, une vigie (carte plastique) et des grilles de ventilation en bas de caisse (faces et extrémités) en carte plastique (CP).
Réfrigérant STEF
Le wagon JOUEF ne correspond à aucun modèle réel connu. Les wagons US 17 présentaient un aspect très américain (boxcar). Ne comportant qu’une porte par face, les frises étaient verticales et il n’y avait pas d’aérateurs de toiture. Il s’agira donc ici non de le mettre en conformité (cf. infra) mais simplement de le rendre plus plausible.
-
-
supprimer les « moignons » d’aérateurs de toiture puis poncer (papier abrasif à l’eau moyen puis fin) la toiture sans toucher aux trappes des bacs). Coller du papier abrasif fin imitant la toile goudronnée (cf. supracouvert). Poser quelques aérateurs de récupération (ex : réfrigérant Standard JOUEF) ou d’artisans.
-
installer les raidisseurs de châssis qui constituent un élément essentiel de la silhouette de ce type de wagon ; on pourra se contenter de ne représenter que les raidisseurs extérieurs (4 en réalité). Pour se faire, on pourra les fabriquer en carte plastique mais la solidité sera médiocre. Le mieux sera de les réaliser en profilé laiton (profilé en I) travaillé à la lime et en fil laiton (ou maillechort voire corde à piano de 0,4mm), ou de monter des jambes force en fonderie laiton (AMF 87).
-
coller 2 porte signaux à chaque extrémité (cf. couvert).
-
installer des échelles d’accès aux trappes de toiture en collant, sur le côté gauche de chaque extrémité, six barreaux en forme de U.
-
poser des mains montoires de chaque côté des portes.
-
mettre en place un volant de frein (sur une seule face au niveau de la roue la plus à droite.
-
Surbaissé
Il a existé en de nombreuses variantes, leur différentiation résultant surtout de leur chargement (plus fréquent = transformateur électrique). Les wagons réels ont été construits pour le War Department britannique durant la première guerre mondiale pour assurer le transport des premiers engins blindés. Plusieurs exemplaires furent acquis par le NORD qui en fit construire une version longue. Ce modèle est l’un des plus faciles à transformer. Outre les modifications communes déjà évoquées (tampons; bogies, roues et attelages; peinture et marquages), la principale opération portera sur le platelage :
-
- poncer le platelage (sauf les excroissances au milieu des parties inclinées) puis coller de fines lamelles de bois (# 2mm de large). Celles-ci pourront provenir de profilés vendus par les détaillants spécialisés dans le maquettisme naval et aérien, ou, tout simplement, en débitant des cagettes ou des boîtes de fromage (à amincir au papier de verre avant de les débiter)
- collage à la colle blanche. Après séchage complet, ponçage au papier de verre fin puis teindre les traverses (peinture brun/noir ou encre de chine, toujours très diluée); après séchage poncer légèrement et teindre à nouveau. Terminer par une patine avec des poudres à décor ou des pastels.
- installer des bouts abattants à chaque extrémité du platelage. Réalisés en CP (e = 0,75mm), ils sont simplement collés sur le platelage
-
- ajouter des anneaux d’amarrage (AMF 87 ou fabrication «en fil des laiton fin) sur les plots d’accrochage (5/côté) situés sur les longerons latéraux au niveau de la partie surbaissée.
- pose ‘un volant de frein (4 ou 5 branches ; modèle TP non conforme) sur les 2 côtés (en vis-à-vis)
Plat à bord bas
C’est l’un des modèles les plus faciles à réaliser et il peut être décliné en de nombreuses versions (chargements très variés ; transport de matériaux VB ou de remblai ; support de flèche pour grue de secours ; etc…).
Les modifications à apporter au modèle d’origine ont déjà été évoquées précédemment : tampons, bogies et roues, attelages, raidisseurs de châssis, platelage, volant de frein (TP ou autre selon époque) ; peinture et marquages.
Citerne
Comme pour le réfrigérant, il n’est pas possible de rendre ce modèle plus conforme à l’original car il s’agit davantage d’une évocation que d’une reproduction. On notera ainsi que le châssis (celui des couverts et tombereaux) est radicalement différent de celui, très dépouillé, des citernes USTC de la 2°G.M ; la citerne est trop courte et de ce fait plus trapue. Il est cependant envisageable de le rendre plus présentable.
Hormis les améliorations communes à tous les modèles, on pourra améliorer sensiblement l’aspect de ce wagon en :
-
- installant 3 ou 4 fixations citerne/châssis réalisées soit avec des profilés plastique plats fins (0,5 x 1,5mm) ou soit avec des bandes de laiton (chutes de plaques photodécoupées de kits laiton).
- mettant en place une plateforme, avec échelles, d’accès aux dômes. Pour ce faire, on utilisera de la carte et des profilés plastiques (ou du laiton). Les échelles pourront provenir de votre boîte « à rabiot » ou d’un artisan (LSL ; SMD ; plaques de détaillage KITWAY de RAILWAY ; plaques citernes OCEM d’AMF 87).
- évoquant les installations de vidange (vannes, volants, tuyauteries). S’appuyant sur des photos, on les réalisera soit en plastique soit en laiton
- détaillant le dispositif de fermeture des dômes (CP ; petits volants.
Une attention particulière sera accordée à la décoration et aux marquages (surtout AMF 87 et HAXO). On éviter les marquages « AZUR DESMARAIS Frères » car cette société ne semble pas avoir utilisé des citernes USTC. Des versions « transports de combustibles » ou « transports d’huiles usées » utilisées dans les dépôts (marquage MT – matériel & Traction- ou T), souvent appelés « culs jaunes » (extrémités de la citerne peints en jaune), pourront figurer utilement sur un module ou une zone reproduisant un dépôt. Le site Internet de MAKETTE fournit (citernes TP 17) de nombreuses idées de décoration transposables sur le modèle JOUEF.
Tombereau
Comme pour le plat, ce modèle peut être facilement amélioré et ensuite côtoyer des wagons de même type plus récents (TRAINS ROUSSEAU ; FLEISCHMANN) sans que cela choque la vue. De nombreuses versions (peinture ; marquages ; chargement) peuvent être obtenues en effectuant les opérations courantes déjà décrites. On les complétera comme suit :
-
- léger ponçage des frises qui présentent le même défaut que sur le couvert (intervalles figurées en relief au lieu d’être en creux)
- mise en place de raidisseurs de châssis.
- ajout de volants de frein d’immobilisation type TP (2 en vis-à-vis) et de grilles porte étiquettes (récupération ou fournitures artisans)
La mise en place d’un chargement apportera un plus indéniable au wagon. Outre les classiques chargements de pondéreux (cailloux, blocs de pierre de taille; sable ; charbon ; vieux ballast), d’autres plus originaux sont envisageables : ferrailles, caisses, produits sidérurgiques (coils ; tuyaux ou poutrelles), produits agricoles (betteraves). Il est également possible de réaliser des versions bâchées avec ou sans barre de faîtage (réalisation en chutes de kits de laiton et fil maillechort, plus rigide que le fil laiton). Enfin, des versions plus originales peuvent être réalisées, essentiellement en carte plastique : bouts (réseau NORD par ex.) ou/et portes métalliques ; « rustines » plus ou moins nombreuses sur le flancs (planches clouées) ou sur les portes (tôles).
Plat à ranchers
Dédié surtout au transport de grumes et de bois scié, ce wagon est également aisé à détailler. Les opérations à effectuer sont simples et ont déjà été abordées pour des modèles précédents. Les principales actions porteront sur :
-
- le plancher qui sera réalisé en bois collé après ponçage du « plancher » d’origine. Cependant, on doit conserver les lambourdes (pièces métalliques entre les ranchers ainsi qu’ à droite et à gauche des ranchers extrêmes.
- les raidisseurs de châssis (cf. supra).
- la suppression des bouts tombants ; il n’y en avait pas en réalité sauf sur les exemplaires du PLM qui les avait ajouté.
Une autre opération, un peu plus délicate, consiste à remplacer les ranchers d’origine par d’autres plus réalistes. Sauf à disposer d’un kit de détaillage OBSIDIENNE (diffusé dans les années 90), on pourra recourir à des pièces AMF 87 (ranchers pour plats OCEM longs à bogies), éventuellement en panachant ranchers longs et courts, ce qui était fréquemment le cas en pratique. On notera qu’en réalité le nombre de ranchers était toujours pair (6 ou 8 par côté), alors que JOUEF en a mis 7. Il y aura donc lieu de les remplacer nombre pour nombre, voire de les compléter par 2 ranchers positionnés près des extrémités (pas de ranchers en bout), soit 9 par face. Légère entorse à la réalité…dont peu de personnes se rendront compte.
L’ajout d’un chargement de bois (de préférence avec câbles ou chaînes d’arrimage) et la réalisation d’une patine en terre à décor (couleur sciure / écorces) donneront un bel aspect à ce wagon
Transport d'automobiles
Ainsi qu’évoqué plus haut, ce modèle ne ressemble guère à l’original. Outre des structures plus étoffées, le principal défaut réside dans le train de roulement qui était à 2 essieux et non à bogies. Pour autant, il est possible de remédier à cette incongruité en supprimant les bogies et leur substituant des essieux. Pour cela on utilisera soit des éléments de récupération (ex : tronçons d’un vieux plat JOUEF qui s’insèrent parfaitement) en plastique, soit des pièces provenant d’artisans. Il conviendra d’installer des roues de diamètre 10,5 mm (voire 11). Cette opération nécessitera également d’adapter un système d’attelage, de préférence à élongation.
Pour le reste, outre les petites améliorations devenues familières, on améliorera la structure générale en affinant certains montants et en la complétant (observation de photos) par quelques pièces ou profilés plastiques (ou laiton). On remplacera, en la repositionnant, l’échelle plastique par un modèle plus fin (plaques de détaillage artisans, voir supra) et on supprimera les bouts abattants (chaîne, ou câble de sécurité à chaque bout en haut : gaine de fil électrique fin passé dans un brin de fil multibrins). Noter la forme particulière des tampons.
Enfin, il va de soi que l’installation de quelques automobiles des années 50 ou 60 donnera une allure très sympathique à ce wagon.
Trémie
Ce type de wagon fait partie d’une petite série réalisée au début des années 50 par ARBEL INDUSTRIES pour le service Voies et Bâtiments (VB) de la SNCF (transport de ballast). D’autres, de type assez similaire, ont été construits au profit d’entreprises spécialisées dans le transport des pondéreux. Il se caractérise par deux plateformes dédiées l’une aux commandes des registres (trappes de fond de trémie sous châssis répartissant le ballast), l’autre au dispositif de freinage. Les bogies sont de conception ARBEL.
Compte tenu de l’extrême simplification du modèle JOUEF, on se limitera à le rendre « plus présentable » d’une part en lui apportant les améliorations communes (supra) plus quelques autres plus spécifiques :
-
- pour les versions avec fond de trémie ouvrant : supprimer les excroissances servant à l’ouverture des fonds et coller les volets de fond entre eux.
- installer une échelle d’accès à la trémie sur la plateforme « registres » ‘cf. photo ci-dessus).
- détailler la plateforme trémie en posant des volants de commande plus fins, des rambardes latérales et un réservoir d’air contre la trémie.
- la plateforme « freinage » sera simplifiée en enlevant le réservoir d’air et sa commande, puis en installant une tôle inclinée sur pieds (protection des commandes de frein assez complexes) ainsi qu’une commande de frein d’immobilisation (voir photo ci-après).
- les registres de répartition seront évoqués en collant quelques morceaux de CP et de barre laiton (axes de commandes).
Un chargement de ballast collé sur une garniture en polystyrène (incluant un lest si possible) et une patine couleur poussière compléteront heureusement vos travaux.
Améliorations lourdes
Compte tenu des très nombreuses variantes, reconstructions ou transformations réalisées par les réseaux puis par la SNCF, il est possible de construire un grand nombre de modèles originaux en utilisant des wagons JOUEF comme base de travail. Selon les goûts et compétences, la construction pourra s’effectuer en carte plastique ou en laiton (ou les deux). Le recours à quelques pièces prélevées sur des modèles du commerce ou acquises auprès d’artisans sera généralement utile voire nécessaire (roues, boggies, tampons, etc.). On rappellera ici l’intérêt des bandes de laiton photogravées MAKETTE reproduisant des lignes de rivets (types divers) ainsi que divers renforts rivetés.
Il convient également de souligner la nécessité de se référer à une documentation comportant, si possible, plan(s) à l’échelle (éventuellement à la photocopieuse) et des photos. Une recherche sur Internet est généralement fructueuse.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leoArrivés au terme du présent article, nous espérons qu’il vous permettra de redécouvrir avec un intérêt renouvelé ces vieux serviteurs du modélisme HO et vous incitera à leur consacrer quelques heures de travail. Soyez d’ores et déjà assurés qu’ils vous le rendront.
merci DE CET ARTICLE QUI ME DONNE ENVIE DE RESSORTIR MES VIEUX JOUEFS
Nous sommes heureux d’avoir pu faire renaître le goût du train miniature, car, quelque part, c’est un peu le but de ces articles 😁
bonjour, superbes réalisations.
est il possible de trouver un plan avec les cotes du wagon tremie arbel ?
je vais essaye de le construire.