You are currently viewing LA COMPOSITION DES TRAINS-GRUE ET LEUR TRANSPOSITION EN HO

LA COMPOSITION DES TRAINS-GRUE ET LEUR TRANSPOSITION EN HO

Par Cristian

COPYRIGHT RMA AVRIL 2020

Après l’article consacré aux grues de relevage SNCF, ce nouvel article vise à apporter aux amateurs les éléments leur permettant de constituer une rame fidèle ou au moins plausible.

D’emblée, il convient de noter que la composition des trains-grue, à la différence des rames voyageurs, est particulièrement conjoncturelle et variable dans le temps comme dans l’espace (selon régions, dépôts..). On observe ainsi qu’un même modèle de grue sera accompagné de véhicules de familles différentes au fil du temps, au fur et à mesure que certains types de wagons ou voitures quittent le service commercial pour passer au parc de service. Tel est ainsi le cas des wagons protecteurs de flèche, fonction souvent confiée initialement à des plats « anciens réseaux », avant d’être remplacés par des plats TP 17 auxquels des plats ex DR (types Ulm ou Stuttgart), parfois enfin des plats SNCF à bogies (ex : TP 17 reconstruits!) ont ensuite été substitués. Compte tenu de leur longévité, certaines grues (ex : CAILLARD) ont pu, au fil du temps, être associées à 5 ou 6 types de wagons protecteurs de flèche!.

De même, on constate que les rames varient énormément en raison de nombreux paramètres :

  • types de grues: une grue à vapeur pourra nécessiter une réserve de charbon et d’eau pour lui donner une autonomie de fonctionnement suffisante d’où la présence de wagons dédiés ou de tenders (ex : BROWNING 54 tonnes des Batignolles) alors que la même grue diésélisée se contentera de quelques nourrices ou fûts de gazole transportés dans un wagon allège (ex : BROWNING de Trappes).
  • sujétions de mise en œuvre: transports de calages spéciaux (ex : plaques d’appuis des vérins des COCKERILL 85 tonnes) ou de contrepoids (ex : COCKERILL 130 tonnes, KIROW), bogies ou plats de raccord pour les déplacements en rame (ex : COCKERILL,85 et 130 tonnes ; COWAN SHELDON).
  • distance d’intervention: les grues intervenant loin de leur dépôt d’attache nécessitent davantage d’autonomie fonctionnelle, d’où la présence de wagons permettant d’emporter un volume suffisant de calages et d’outillage (wagons couverts ou plats) ainsi que des réserves de combustible et d’eau, ou de  disposer d’installations destinées au personnel (wagons ou voitures aménagées en réfectoire et dortoir).

De ce qui précède, on retiendra que la composition des rames fluctue considérablement d’un dépôt à l’autre, même pour des grue identiques, et que la configuration de la rame d’un dépôt donné sera affectée par la durée de la mission, l’éloignement du dépôt et le lieu de la mission Ainsi une intervention en zone de pleine voie éloignée d’une gare nécessitera une grande autonomie, alors que dans ou près d’une gare, le recours à des capacités locales, notamment pour la vie du personnel ou le ravitaillement en eau et combustible, allègera les besoins logistiques. Le caractère extrêmement variable des compositions de rames constitue une aubaine pour le modéliste car il permet de diversifier fortement les rames reproduites en HO dès lors qu’un minimum de vraisemblance sera respecté. Il s’agira donc essentiellement de s’assurer de la cohérence entre les matériels composant la rame et l’époque du réseau (ex : pas de plat ex DR dans un réseau années 30), d’utiliser des matériels accompagnant normalement ce type de grue (ex : pas de transport de charbon avec une grue diésélisée). Enfin, le rôle assigné sur le réseau jouera également : une scène de relevage dans un dépôt se contentera d’une composition minimale (grue + protecteur de flèche + éventuellement un plat ou couvert agrès) alors qu’une rame plus complète conviendra mieux pour une intervention en pleine ligne ou pour une rame en mouvement sur le réseau.

 

Typologie des wagons et voitures pouvant entrer dans la composition d’un train-grue

  • wagons protecteurs de flèche: ils servent à permettre la circulation de la grue avec la flèche dans une position n’engageant pas le gabarit et à éviter qu’elle vienne toucher le véhicule précédent. Accessoirement, certains sont équipés d’un chevalet (modèle variant selon grues) sur lequel la flèche va reposer pendant les acheminements ce qui évite de maintenir en tension les câbles réglant la hauteur de flèche ; tel est le cas des grues CAILLARD, INDUSTRIAL WORKS (type 32 tonnes) et COWANS SHELDON. Servant également au transport de calages et d’agrès de levage, ils bénéficient, outre les chevalets, d’aménagements spéciaux, plus ou moins importants, tels que casiers ou coffres sous châssis, rangements pour chaînes et câbles, dispositifs de repos et de calage des crochets  de grue, bacs à outils.
  • wagons ou fourgons allège : ils servent au stockage et au transport d’outillage, général ou spécialisé, d’équipements de levage et de manutention (crics, vérins, palans, poutres spéciales), de carburant (nourrices), de groupes électrogènes et de matériels portatifs d’éclairage de chantier. Ils comportent parfois une partie atelier avec, selon les cas et la place disponible, établi avec étau, perceuse à colonne, équipement de soudure et de découpe oxyacétylénique.
  • wagons de secours (ou WSGI) : ils permettent de compléter les capacités des grues en disposant de moyens supplémentaires et plus complets. Ceci s’avère particulièrement intéressant lorsque la grue travaille en pleine ligne (autonomie technique accrue), ou quand des opérations de relevage plus « légères » (ex : wagon simplement déraillé) peuvent être exécutées par des équipes de relevage sans recours à la grue, celle-ci étant employée aux opérations plus délicates comme le relevage d’une machine). Enfin, certains peuvent disposer d’un coin repas/repos, à l’aménagement plus ou moins sommaire (cas de nombreux WSGI TP 17).
  • wagons pour agrès et calages : des wagons plats, généralement à 2 essieux, peuvent s’avérer nécessaires pour assurer le transport d’agrès ou de bois de calage nombreux ou volumineux. Il en va ainsi des COCKERILL 85 tonnes dont les plaques et vérins d’appui prennent beaucoup de place.
  • tenders : avant la diésélisation de la plupart des grues, quelques trains-grue ont parfois été dotés d’un tender afin de leur donner une plus grande autonomie, notamment lorsque les interventions se déroulent loin d’un dépôt. Ici le souci principal est le ravitaillement en charbon car les besoins en eau peuvent être plus aisément satisfaits, soit dans les gares qui disposent de grues hydrauliques, soit par pompage dans les rivières proches des voies (présence de pompes aspirantes sur certaines grues telles les COCKERILL 85 tonnes).
  • voitures cantonnement : souvent dénommées voitures réfectoire-dortoir, elles s’avèrent indispensables dès lors que les interventions sont longues et en des lieux éloignés ou ne disposant pas d’installations adaptées. Elles comprennent habituellement, une zone dortoir, une zone cuisine – réfectoire et des installations sanitaires plus ou moins rustiques. Le chauffage est généralement assuré par des poêles à charbon, remplacés plus tard par des chaudières au fuel installées sous châssis.

Wagons et voitures réels

Comme souligné précédemment, les wagons et voitures susceptibles de figurer dans un train-grue sont nombreux et la présence de certains peut s’avérer très occasionnelle, locale ou de courte durée. Le tableau ci-dessous n’a pas la prétention d’être exhaustif; il se fonde sur l’observation de nombreux documents et de photographies. Pour faciliter le travail des modélistes, on distinguera les rames de la période 1938/1945 (héritage des anciens réseaux), de la période 1945/1970 (grues essentiellement à vapeur) et enfin de la période post 1970 (grues diesel), en se souvenant cependant que les transitions se font lentement et que tel matériel disparu dans la rame de tel dépôt peut être encore présent longtemps dans une autre.

Les wagons nécessaires au déplacement ou à la mise en œuvre de la grue étant toujours spécifiques aux modèles de grues concernés, il convient de se reporter à l’article sur les grues.

Type

1938/1945

1945/1970

Post 1970

Wagons plats protecteurs de flèche

  • Wagons à essieux anciens réseaux  de type EST , NORD, ETAT, PO ou allemands (A. L)
  • Wagons à bogies type TP 17  sur les réseaux EST, NORD, OUEST, SUD EST, SUD OUEST
  • Wagon ex plat TP 45 tonnes pour la COCKERILL 130 tonnes
  • Wagon spécifique britannique pour les COWANS SHELDON
  • Sauf cas des COCKERILL 130 T et  COWANS SHELDON, quasi monopole des plats TP 17.
  • Plats TP 17
  • Plats à essieux ex-allemands types ULM ou STUTTGART
  • Plats TP 17 reconstruits SNCF

Wagons ou fourgons allège

  • Couverts  anciens  réseaux types divers ou Armistice (A. L : fourgons frein à vigie)
  • OCEM 19
  • OCEM 19 et 29 (avec ou sans vigie)
  • Couverts TP 17 (2 ou 4 portes)
  • OCEM 29
  • Couverts TP 17 ( 2 ou 4 portes)
  • Couverts modernes 2 essieux ou bogies

Wagons de secours ou WSGI

  • Wagons de secours anciens réseaux : OUEST type 1908 (3 essieux), PO-MIDI, A. L (couverts 2 essieux à vigie ex allemands, fourgons à vigie Armistice 1918 et wagons AL 3 essieux), PLM type 1907/1914, EST type 1906.
  • TP 17  2 ou 4 portes avec ou sans vigie en particulier : PLM, PO-MIDI
  • Wagons de secours ex- OUEST type 1908
  • TP 17 à 2 ou 4 portes avec ou sans vigie, certains avec 2 portes supplémentaires à une extrémité (ex transports de fruits et fleurs du PLM)
  • Wagons de secours ex- OUEST type 1908 (immatriculés UIC !)
  • WSGI TP 17 (années 70)
  • WSGI modernisés

Wagons pour agrès et calages

  • Plats anciens réseaux divers
  • Plats OCEM 19 ou 29
  • Plats TP 17
  • Plats ex TP reconstruits
  • Plats ex-allemands type ULM ou STUTTGART


Voitures cantonnement

  • Voitures anciens réseaux modèles divers datant généralement de la fin du 19°siècle
  • Voitures ex DR à 2 essieux (« boîtes à tonnerre »), 3 essieux (divers types dont ex Prusse) ou à bogies
  • Voitures modernisées SUD OUEST 2 essieux (rarement)
  • Voitures métallisées OUEST ex A7 ou B8
  • Voitures ex DR (début années 70)
  • Voitures banlieue ex OUEST
  • Voitures métallisées OUEST  ex A7 ou B8 (les plus fréquentes ; repeintes en vert pomme et blanc elles figurent toujours dans les rames de secours WSGI actuelles : Achères, Trappes, Toulouse..)

Transposition à l’échelle HO

La question des grues étant déjà traitée dans l’article consacré aux grues, nous nous concentrerons sur les autres types de véhicules. Tous n’ont pas été reproduits en HO qu’il s’agisse de modèles dits industriels ou de réalisation d’artisans. Heureusement, la majorité des wagons les plus usités ont été largement reproduits et sont disponibles sur le marché ou peuvent se trouver assez aisément dans les bourses ou petites annonces.

On notera qu’il est souhaitable d’éviter de travailler sur des matériels récents fins et très détaillés (REE ; LS MODELS. .) car les modifications apportées et les différences de peinture risquent fort d’être préjudiciables. Privilégier des modèles plus anciens mais de bon niveau (TRAINS ROUSSEAU, FLEISCHMANN, PIKO…) semble une meilleure solution.

Il va de soi que les modèles HO ne pourront être intégrés dans une rame sans subir quelques améliorations. Pour ce faire, il importe de se référer à des plans et, surtout, à des documents photographiques (revues et Internet).

La plupart nécessitera, a minima, une redécoration plus ou moins poussée (selon époque), une adaptation du marquage (lettres MT ou T sur les côtés au moins), et une petite patine. Certains devront, en plus, être plus ou moins profondément modifiés ou complétés pour les mettre en conformité avec leur fonction et améliorer la cohérence et le réalisme de la rame :

wagons plats  protecteur de flèche ou transport d’agrès et calages : installation d’un chevalet support de flèche ou de calage des crochets (selon type de grue) pour un protecteur de flèche; marchepieds et petites échelles d’accès ; caisses d’outillage (carte plastique) ; câbles, chaînes et agrès divers ; bac à charbon ou fûts de carburants ; petits groupes électrogènes ; caisses de pièces de bois de calage, traverses, bicyclette ou cyclomoteur (liaisons vers la gare la plus proche). On pourra également modifier quelques ridelles en les représentant en position ouvertes ou en créant des accès au moyen d’échelles courtes. Des coffres de rangements et des « paniers » métalliques (stockage de petites pièces) sous châssis pourront également être ajoutés. L’ajout d’un platelage en bois (balsa ou…bois de boîte à fromage aminci au papier de verre) améliorera nettement le réalisme.

 

Modèles HO

OCEM 19 et 29 : JOUEF et PIKO sont aujourd’hui les plus faciles à trouver. Pour autant, ce modèle a été reproduit par de nombreuses ’autres. Le plat  TP (série « diamond ») JOUEF est très bon marché et peut être facilement amélioré.

TP 17 : le plat TP est un incontournable de toutes les productions modélistes. Outre de nombreux modèles artisanaux, on dispose du bon vieux JOUEF (très bon marché mais assez sommaire), des TRAINS ROUSSEAUX (roulement médiocre mais aisément perfectible) et, surtout, des excellents FLEISCHMANN aisés à trouver et très fidèles. Citons enfin REE.

TP modernisé SNCF : SMD PRODUCTIONS (kit)

Plats anciens réseaux : on pourra recourir à des modèles artisanaux (peu nombreux) pour une rame des premières années de la SNCF avec (ex : wagons EST de DPMR, difficile à trouver).

Plats ex DR (ULM – STUTTGART) : disponibles dans la plupart des gammes des grandes marques germaniques (FLEISCHMANN, MÄRKLIN, ROCO, LILIPUT, PIKO…).

Bon à savoir : les kits de détaillage de véhicules de dépannage, de travaux publics ou de pompiers constituent une véritable aubaine pour celui qui veut améliorer le réalisme d’un train-grue (ou de rames travaux). De plus ils sont généralement d’un prix raisonnable. On les trouve aisément dans les magasins spécialisés ou par correspondance (cf. revues de modélisme véhicules routiers ou militaires).

Wagons couverts et fourgons allège : le détaillage sera généralement limité. Il portera essentiellement sur quelques marchepieds et mains montoirs ainsi que sur les traverses de tamponnement (tampons souvent rabougris ; ajout de mains d’atteleur) et quelques supports de lanternes. On peut également imiter les toitures en toile goudronnée (collage de non tissé genre mouchoir jetable ou papier abrasif fin). Les fourgons sont rares (cas de l’A. L puis réseau Est SNCF en Alsace Lorraine) et toujours du type « frein », jamais du type fourgon à bagages.

Autres modèles HO :

OCEM 19 et 29 : ils ont été, et sont toujours, abondement reproduits en HO. On retiendra surtout les modèles PIKO assez fidèles et bon marché  ainsi les productions artisanales HUET et HAXO MODELES.

TP 17 : véritable must de toute gamme HO, ils ont été produits par la quasi totalité des industriels et artisans. Outre le très courant JOUEF (très mal gravé mais aux dimensions correctes), on  privilégiera surtout les productions de bonne qualité.

Couverts et fourgons marchandises anciens réseaux : plusieurs modèles existent, notamment dans les marques DPMR, HUET, AMF 87.

Wagons de secours et WSGI : A part le modèle, très confidentiel, TP 17 du RMA (convenable pour l’époque), seul l’artisan R37 a réalisé un modèle très fidèle et plutôt haut de gamme. Il conviendra donc soit de réaliser intégralement le modèle souhaité (ex : caisse en carte plastique sur châssis couvert TP JOUEF), soit de transformer un modèle de couvert TP existant (cf. supra). Pour un TP 17 à 2 portes ou pour un modèle anciens réseaux (OUEST 1908 ou PLM), on pourra se référer à l’excellent article de M. LE GUAY publié dans Loco Revue n° 321. Pour réaliser un WSGI moderne, il faudra soit tout construire (scratch), soit partir d’un couvert à bogies JOUEF dont on conservera le châssis et une partie de la caisse L’utilisation de bogies Kadee, gage d’un bon roulement, est conseillée ; les bogies TP JOUEF peuvent cependant être améliorés par évidage des longerons (perçage puis cutter fin et lime) et remplacement des essieux.

Voitures cantonnement : aucune réalisation spécifique n’étant connue, il faudra donc s’appuyer sur les voitures existantes et les adapter (peinture avec toit blanc mat souvent). On pourra ainsi recourir aux multiples modèles Armistice 1918 ou ex DR en privilégiant des types à 2 ou 3 essieux. On pourra les « personnaliser » en ajoutant une cheminée de poêle, quelques tuyauteries sous châssis (évacuation eaux usées), voire par des bouteilles de gaz butane (coffre grillagé sous châssis) pour une version plus contemporaine. Des voitures OUEST (RAILWAY) ou modernisées SUD OUEST (MOUGEL et surtout REE) seront particulièrement bien adaptées. La société HERIS devrait sortir prochainement des voitures ETAT métallisées, modèle très présent dans les rames de secours des années 80 / 90. On retiendra également qu’il convient de ne pas utiliser des voitures grandes lignes (OCEM, BACALAN ; DEV…)  qui n’ont jamais été utilisées dans les rames de trains grue.

Quelques compositions de trains-grue réels

  • Réseau Nord période1938/1950 : grue INDUSTRIAL WORKS 32 tonnes + protecteur plat TP + couvert TP 4 portes avec vigie.
  • Tous réseaux période 1950 à 1970: grue COCKERILL 85 tonnes + protecteur plat TP (ou plat ex Cie du NORD : années 50 sur réseau Nord ; ou ex DR : fin années 60 et ensuite) + plat TP d’allègement (ou : idem protecteur) + couvert allège OCEM 29 ou TP (4 portes le plus souvent) puis couvert moderne à bogies.
  • Nevers années 60: grue COCKERILL 130 tonnes + protecteur TP 45 tonnes + transport contrepoids TP 54 tonnes + wagon de secours TP + couvert allège OCEM 29 + couvert atelier + voiture métallisée OUEST.
  • Ile Napoléon (Mulhouse) années 1950/60: grue INDUSTRIAL WORKS 45 tonnes + protecteur ex DR STUTTGART + wagon de secours couvert essieux ex DR avec vigie + voiture 2 essieux ex DR
  • Chalons sur Marne années 50: grue INDUSTRIAL WORKS 36 tonnes + protecteur TP + fourgon EST à vigie + couvert TP 2 portes

Bon à savoir: les artisans proposent un choix important de pièces détachées permettant d’améliorer sensiblement l’aspect de nos matériels, voire de petits kits. On citera notamment : AMF 87 ; MECANIC TRAINS, DECAPOD, L’OBSIDIENNE, INTERFER, SMD

La publication a un commentaire

  1. Michel QUIVY

    quid pour le matériel de relevage SNCF Est/DB Rhur et cFL (Rodange/Esch/s/Alzette), années métallurgie lourde ép.III? Merci

Laisser un commentaire